mercredi 9 février 2022

Une histoire de cavaliers (au moins quatre)

- ON NE DEVAIT ÊTRE QUE QUATRE. 

- Je sais mais...

- TOUT LE MONDE S'ATTEND A CE QU'ON SOIT QUATRE. C'EST ÉCRIT PARTOUT QU'ON DOIT ÊTRE QUATRE. C'EST MÊME DANS NOTRE NOM.  

- Bien sûr, Seigneur, mais... c'est Pestilence qui est revenu et il veut plus partir. 

- Bah, écoutez, c'est simple, il suffit que Pollution reparte, et voilà. Il était même pas dans la formation originelle. 

- Non mais ça va pas ? Je vais pas partir maintenant, je suis en pleine forme ! C'est mon moment. Pourquoi pas Famine ? Famine pourrait partir, c'est quand même le moins pertinent actuellement. 

- NON. FAMINE RESTE. IL A LA BALANCE. TRÈS IMPORTANT LA BALANCE. 

- Bon, il faut qu'on se décide là, ça va commencer. 

- Pestilence était parti, je vois pas pourquoi il est revenu. 

- C'est jusque la péniciline m'avait mis un coup, mais j'ai trouvé mon second souffle. 

- Mais, Seigneur, vous pourriez pas reprendre Pestilence avec vous, comme au début ? 

- NON. TROP CONFUS. 

- Franchement, pourquoi on est pas cinq ? C'est bien cinq. 

- Salut. 

- AH NON. NON. PAS SIX. NON. 

- Tu es qui, toi ? 

- Wokisme. 

- ...

- Et tu fais quoi au juste ? 

- Ah ben, je sais pas trop, mais je détruit tout apparemment. 

- ...

- Ecoutez, on est des personnifications anthromorphique des peurs de l'humanité, je découvre le job moi, c'est pas facile.

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