Une histoire de directrice de Poudlard (6)

Et si Mémé Ciredutemps avait été la directrice de Poudlard...

Mémé Ciredutemps et le prince de sang-mêlé

- Madame la directrice ? Vous vouliez me voir ? 

- Ah, M. Malfoy, entrez donc. Oui, je me suis dit qu'il fallait qu'on ait une petite conversation tous les deux. 

- Je...

- Et pour commencer, vous allez lâcher cette baguette, M. Malfoy. Non, ne dites rien, je sais très bien ce que vous vouliez faire. Je ne suis pas née de la dernière pluie. Vous n'êtes pas le premier à échouer et vous ne serez certainement pas le premier à réussir.

- Mais, Madame, je vous assure que...

- Malfoy, j'ai ici tout un tas de rapports sur votre attitude et votre comportement en cours de la part de vos enseignants. Et vous savez ce qu'il en ressort ? 

- Que je suis un élève exceptionnellement doué ? 

- Non, que vous êtes un véritable petit con. 

- Pardon ? 

- Voyons, Nounou Ogg écrit que vous êtes, je cite, "un petite blatte teigneuse qui restera sans doute toute sa vie pu...", bon, je vais pas tout vous lire. D'après le professeur Rincevent, vous êtes le genre de personne à qui "il est inutile d'apprendre l'art de la fuite parce qu'on se sentirait tous mieux une fois qu'il se se sera fait bouffer par un monstre baveux". Et je vous épargne l'avis de la professeure Goussedail, je ne me doutais pas qu'elle connaissait de tels mots, franchement. 

- C'est de la calomnie ! Je suis sûr que c'est un coup de Potter pour...

- Silence, Malfoy. Enfin, j'ai décidé qu'il fallait vous reprendre en main. Vous aimez la campagne, Malfoy ? 

- Non ! 

- Parfait, vous allez faire un stage auprès d'une de mes anciennes élèves. Tiphaine Patraque, c'est son nom. Vous n'avez pas d'allergie, Malfoy ? 

- Euh, quoi ? Non...

- Après ça, vous en aurez sans doute une aux poêles à frire. Bon, maintenant excusez-moi, j'ai une bague qui ramène les morts à la vie à détruire. 

- Une bague qui... Mais vous ne voulez pas l'utiliser ? 

- Pourquoi je ferais ça, Malfoy ? Je vais pas aller déranger les morts. Le seul bon côté à être mort, c'est qu'on est plus concerné par les conneries des vivants.